One Piece, le manga et l’anime phare créé par Eiichiro Oda, a captivé des générations de fans à travers le monde depuis sa création en 1997. Depuis 25 ans, les pirates de One Piece tiennent en haleine des millions de lecteurs. La saga a déjà été adaptée en anime, en séries et en film, et il ne manquait plus que la prise de vues réelles. Son succès a connu une nouvelle dimension depuis son arrivée sur Netflix. Dans cet article, nous allons plonger dans le succès époustouflant de One Piece sur Netflix et examiner les raisons de cette réussite.
Le Streaming et One Piece, une combinaison gagnante :
Lorsque Netflix a acquis les droits de diffusion de One Piece, les fans du monde entier ont fait la fête. Cela signifiait que la série serait désormais disponible pour un public plus large, éliminant ainsi les barrières géographiques qui empêchaient certains de profiter pleinement de cette aventure épique de pirates. Grâce à la simplicité d’accès de Netflix, de nouvelles générations de fans ont la chance de découvrir l’univers de Monkey D. Luffy et de son équipage.
One Piece est bien plus qu’une simple histoire de pirates ; c’est une saga épique remplie d’aventure, de camaraderie et de quête de rêves.
Le budget global de 144 millions pour seulement huit épisodes en fait l’une des productions les plus chères de l’histoire, devançant même, au prix de l’épisode, des séries telles que Game of Thrones.
Doublages et sous-titres multilingues :
Pour s’adapter à un public mondial, Netflix propose des doublages et des sous-titres dans de nombreuses langues, ce qui facilite l’expérience de visionnage pour les personnes de tous horizons. Les fans peuvent choisir leur préférence linguistique, ce qui élargit encore davantage l’accessibilité de la série.
L’impact sur la communauté :
L’arrivée de One Piece sur Netflix a également eu un impact significatif sur la communauté des fans. Les médias sociaux, les forums de discussion et les groupes dédiés à One Piece ont explosé en popularité. Les discussions sur les épisodes, les théories sur l’intrigue et les fan-arts abondent, créant une communauté engagée et passionnée.
Le succès de One Piece peut s’expliquer par une combinaison de facteurs qui ont contribué à faire de cette série manga et anime un phénomène mondial.
Une Histoire Captivante : L’intrigue de One Piece, centrée sur la quête de Monkey D. Luffy et son équipage pour trouver le trésor légendaire « One Piece » et devenir le roi des pirates, est une aventure épique remplie de mystère, de découvertes et de défis. L’histoire est riche en rebondissements, en émotions et en moments inoubliables qui gardent les spectateurs et les lecteurs captivés.
Des Personnages Mémorables : Les personnages de One Piece sont hautement développés, chacun ayant sa propre personnalité, son histoire de fond et ses objectifs. Les fans se sont attachés à Luffy, Zoro, Nami, Usopp, Sanji, Robin, Franky, Brook, Chopper et d’autres membres de l’équipage, ainsi qu’à de nombreux antagonistes et alliés. Les relations entre les personnages et leur évolution au fil du temps sont au cœur de l’attrait de la série.
Des Thèmes Universels : One Piece aborde des thèmes universels tels que l’amitié, la liberté, la justice, le sacrifice et la poursuite de ses rêves. Ces thèmes résonnent avec un large public et rendent l’histoire accessible à des cultures et des âges divers.
Un Monde Riche et Imaginatif : L’univers de One Piece est vaste et imaginatif, rempli de diverses îles, de créatures fantastiques, de technologies étonnantes et de cultures uniques. Les fans sont constamment émerveillés par la créativité de l’auteur Eiichiro Oda dans la création de ce monde complexe.
Un Style Artistique Unique : Le style artistique distinctif de One Piece, caractérisé par des personnages au design exagéré, des expressions faciales mémorables et des combats dynamiques, a contribué à se démarquer parmi les autres séries manga et anime.
La Cohérence et la Progression : One Piece est une série qui a été planifiée à long terme. L’auteur avait une vision claire de l’intrigue dès le début, ce qui a permis une progression cohérente de l’histoire et des personnages, évitant ainsi les incohérences narratives.
Une Base de Fans Engagée : La communauté de fans de One Piece est immense et engagée. Les fans participent à des discussions, créent des fan-arts, élaborent des théories et se rassemblent pour célébrer leur passion pour la série.
La puissance des réseaux sociaux
Les équipes de marketing et de relations publiques de Netflix ont commencé à œuvrer, attisant l’intérêt des fans avec 10 événements dans le monde entier, notamment à Los Angeles, Paris, Jakarta et Tokyo, avant le lancement de la série.
Du marketing et de la communication aux petits oignons sur les réseaux sociaux pour faire monter la hype.
Netflix propose à la communauté un large choix de contenu exclusif sur ses réseaux sociaux :
Des extraits courts et accrocheurs de la série, mettant en avant des moments clés, des scènes d’action passionnantes et des répliques mémorables
Des publications avec des informations sur la date de sortie, le casting, les coulisses de la production.
Mais aussi des making off, des challenges, des interview toujours avec un soin apporté au community management.
On retrouve également un site internet sur mesure qui permet aux fans de créer gratuitement leur propre affiche « Wanted ». Le site vous propose de rentrer votre nom et votre date de naissance avant de vous soumettre un test basé sur le monde de One Piece. Questionnaire qui déterminera le montant de la prime qui pèsera sur votre tête.
En un week-end seulement, la série s’est imposée en première place dans 84 pays ! On attend désormais l’annonce du renouvellement de la série qui ne devrait pas tarder étant donné le succès de One Piece.
Au cours de cette interview, elle partagera avec vous ses secrets de réussite, sa vision de l’hôtellerie de luxe et son travail autour du community management et du marketing d’influence.
Nous avons eu la chance de produire du contenu sur mesure pour l’établissement via Spitak Voyage.
Bonjour Natalia, peux-tu te présenter et présenter ton entreprise ?
Bonjour, je suis une franco-polonaise de 37 ans. Aujourd’hui je suis co-fondatrice et directrice des ventes d’un boutique hôtel de luxe à Zanzibar : le Zanzibar White Sand Luxury Villas & Spa.
Zanzibar White Sand Luxury Villas & Spa est un resort de 15 villas, 2 restaurants, un spa et un centre de kitesurfing, situé sur la plage paradisiaque de Paje, à Zanzibar. Nous nous démarquons par notre standard luxe, l’infrastructure spacieuse et eco-reponsable de nos villas, un service distingué et discret, notre restaurant gastronomique. Nous sommes le seul hôtel affilié à Relais et Châteaux en Tanzanie.
Ce projet a été pensé et fondé par mon père en 2011 et je l’ai rejoint (de mon ancien job a Google) à ce même moment pour mettre en place toute notre partie business : commercialisation, réservations et marketing notamment.
Comment devient-on un établissement Relais & Châteaux ? Quels sont les avantages ?
Logistiquement, on le devient par le biais d’une candidature, qui est minutieusement examinée, et qui comporte notamment la visite d’un client mystère. Mais cela commence bien avant ces démarches : Relais & Châteaux est une filiation prestigieuse qui représente une approche du luxe caractérisée par l’humanité, l’authenticité, l’écologie et des valeurs liés à un service et une expérience client de haut standard. Pour notre part, l’ADN de notre Maison est très bien aligné avec ces valeurs, et nous savions depuis la construction du resort que nous souhaiterions en faire partie.
Quel est le niveau d’exigence attendu par vos clients ?
Avec des prix commençant à 2000$ la nuitée pour notre villa une-chambre en front de mer, -notre catégorie la plus prisée-, les attentes sont évidemment très hautes. Bien entendu, nos clients attendent notamment des infrastructures avec des équipements de haute qualité, une hygiène sans faille, une gastronomie et un service de luxe. Mais c’est bien plus que cela : des plus petits détails de décoration intérieure, au timing de nos équipes housekeeping, tout est pensé pour être harmonieux pour nos clients.
Pour moi, le luxe tend de plus en plus vers la possibilité de passer un séjour dans un établissement tout en pouvant se sentir dépaysé. Loin des établissements copié-collé des grandes chaînes et qui forment une “bulle de luxe” dans des destinations paradisiaques.
Aujourd’hui nos clients attendent bien sûr les références du luxe mais aussi de pouvoir vivre des expériences inoubliables et authentiques, pouvoir se connecter a la destination. C’est pourquoi nous proposons des expériences pensées pour nos clients : cours de cuisine, nous invitons des artistes Zanzibari, proposons des excursions éthiques autour de l’île…
Comment le Zanzibar White Sand Luxury Villas & Spa se démarque-t-il de ses concurrents ?
Fondamentalement, le fait que notre hôtel soit une affaire de famille et un projet-passion, cela change complètement notre approche.
Nous investissons énormément pour l’amélioration de nos infrastructures pour toujours proposer une expérience plus pointue. Le confort de nos clients est notre priorité et c’est pourquoi nous avons bâti seulement 15 villas sur un terrain de 4 hectares.
Chacune de nos villas privées est sur un terrain de 1500 m2, avec une piscine privée, et isolée grâce à nos jardins luxuriants. Chaque séjour est complètement personnalisé. Nous connaissons nos clients, proposons des plats cuisinés a leur préférence, ides itinéraires destinés à satisfaire leur envies sur place. De plus, nous avons une approche d’écologie responsable : une partie considérable de nos dépenses énergétiques provient d’énergies renouvelables, nous produisons également notre eau potable et filtrée, avons éliminé le plastique à usage unique, recyclons, etc.
Vous êtes présent sur tous les réseaux sociaux avec une stratégie sur mesure, peux-tu m’en dire plus ? Quel est le découpage de votre ligne éditoriale ?
Depuis notre ouverture en 2014, je m’occupe des posts et de notre stratégie sur les réseaux.
Ma stratégie se concentre sur l’imagerie dans l’hôtellerie. Nous vendons en premier la destination, le sable blanc et la mer bleue, l’image qui fait rêver. La qualité de la photographie et de la vidéo sont donc primordiales. Mais je pense qu’il faut aussi savoir en sortir une personnalité, refléter une ambiance alignée avec l’expérience de l’hôtel.
Il est donc important pour moi de travailler avec des créateurs de contenu dont l’œil et la vision s’aligne avec la nôtre. J’aime aussi varier les perspectives, ne pas avoir un seul photoshoot par an où toutes les photos seraient dans le même style.
Je regarde aussi d’ autres établissements pour trouver de l’inspiration. Je me dirige de plus en plus vers la vidéo car je pense que c’est vraiment le meilleur moyen de donner une profondeur ce que nous souhaitons transmettre.
Comment communiquer intelligemment sans faire de l’auto-promo ?
Je pense qu’il y aura toujours un élément d’auto-promo, c’est pour cela que nous sommes sur les réseaux sociaux mais on peut le faire de manière attractive et intelligente avec une proposition qualitative. Nous avons de la chance d’avoir un produit très “instagrammable”, beaucoup de nouveautés, une très belle équipe et donc nous pouvons produire du contenu qui fait rêver tout en restant sincère.
La variété des créateurs de contenu/photographes est clé pour moi car chacun trouvera un angle ou un moment préféré et saura le mettre en valeur de sa propre manière.
Quel levier vous permet le plus de conversion ?
Étant un hôtel situé en Afrique et avec un standard luxe, environ 60% de nos réservations sont faites par agence de voyage ou tour operator. Notre levier le plus important est donc le B2B. Nos partenariats avec ces agents. Nous faisons des salons plusieurs fois par an et cela est clairement notre avenue la plus importante pour plusieurs raisons. 1) d’un partenariat avec une agence de voyage découlent plusieurs réservations 2) le voyage en Tanzanie “classique” est souvent un mix de safari (sur le continent) suivi d’un séjour à Zanzibar. Il est beaucoup plus simple pour les clients de passer par une agence qui connaît la destination et peut leur réserver les avions mais aussi les transferts, les guides etc.
Cependant Zanzibar a le vent en poupe ces dernières années et devient de plus en plus une destination touristique à part entière. Cela influence la part de clients qui réservent directement avec nous.
Pour le B2C, je pense que notre levier le plus importantest notre Instagram. C’est vraiment notre vitrine, notre site internet à travers son référencement mais également le bouche à oreille. Beaucoup de nos clients viennent car l’hôtel leur a été recommandé par des amis.
En ce qui concerne nos clients directs, je pense que notre affiliation avec Relais & Châteaux est importante aussi pour faire leur choix et certains clients fidèles réservent directement sur le site Relais & Châteaux.
Quelle est votre stratégie sur Booking et Tripadvisor ?
Nous sommes présents sur les OTA (Online Travel Agency) comme Booking.com et Expedia, mais n’avons pas de stratégie particulière à part celle de garder exactement les mêmes prix que ceux que nous proposons à nos autres partenaires et à nos clients (parité de prix). Pas de discount “Genius”, pas de disponibilité en plus.
TripAdvisor : c’est aussi notre vitrine et un outil de décision pour de nombreux clients (et agents) et nous prenons du temps pour mettre à jour nos photos régulièrement et répondre à nos commentaires clients.
Quelle importance accordez-vous aux avis clients sur Google / Booking ?
Énorme. Non seulement c’est un outil de mesure de la satisfaction de nos clients – notre priorité-, cela nous donne aussi une réflexion de ce que nous pouvons améliorer. Nous inspectons chaque retour minutieusement avec notre équipe de management.
Comme TripAdvisor, c’est aussi une vitrine pour nos clients potentiels et donc nous sommes très sensibles à ces retours. Je pense que dans notre segment du luxe, le feedback en ligne est d’autant plus important pour nos clients car le budget pour le séjour est souvent très élevé.
De plus, nous sommes conscients que notre référencement est impacté par les retours, les mises a jours ainsi que nos réponses aux commentaires, nous prenons donc soin de régulièrement revoir nos informations sur Google Profil Profile.
As-tu mis en place une stratégie publicitaire ? Quel est le résultat ?
Lorsque nous avons ouvert en 2014, 80% de nos clients venaient par agences de voyage, en B2B et nous n’avions pas vraiment de budget ou de stratégie publicitaire pour B2C à nos débuts (plutôt du PR).
Au fil des années, de plus en plus de clients réservent leur séjour directement avec nous et nous avons développé une stratégie avec des publicités sur le réseau Google (search et display) et Meta (Instagram et Facebook). Nous avons un bon CTR , mais il est difficile pour nous de vraiment connaître votre résultat de conversion car les mêmes clients qui font des recherches pour leur séjour à Zanzibar sélectionnent un hôtel et souvent réservent par agence de voyage.
Néanmoins, je pense que ces canaux sont non-négligeables pour notre branding et pour atteindre plus de clients. Zanzibar est un environnement très compétitif, et même s’ il y a très peu d’hôtels dans le secteur du luxe, nous devons être vigilants et nous assurer d’être vus et reconnus.
Quels sont tes objectifs sur instagram ?
C’est une bonne question. Le nombre de followers est facile à mettre en objectif, mais je trouve cela réducteur. Mon objectif n’est pas clairement défini, mais cela serait plutôt basé sur le contenu. Proposer une vitrine attractive, honnête et de qualité de notre hôtel, qui reflète la beauté de l’expérience sur place. Je pense sincèrement que cela attire naturellement des clients, des followers et suscite de l’intérêt.
Quelle est votre stratégie avec les influenceurs…? Peux-tu nous donner quelques chiffres ? Globalement quels sont les ingrédients nécessaires pour vous séduire ?
Nous recevons une quinzaine de demandes de collaboration par semaine. Nous sommes un hôtel de seulement 15 villas de luxe, vous pouvez donc imaginer que nous ne pouvons pas faire suite à la grande majorité des demandes. Bloquer nos ventes pour accueillir un influenceur est toujours un risque et comme la plupart des collaborations, cela sera basé sur la confiance.
Les demandes sont donc traitées au cas par cas. Pour nous séduire, il faut un email de présentation qui soit professionnel et comporte les éléments clés (media kit, portfolio). Le compte Instagram doit comporter des images qui collent à notre hôtel (élégant, qualitatif, et porte sur l’industrie du voyage idéalement). Je ne regarde pas forcément le nombre de followers. Lorsque nous faisons une collaboration, ce n’est pas pour l’exposition ou pour augmenter le nombre de followers (sauf cas particuliers), mais plus pour recevoir du contenu qualitatif que nous pourrons ensuite utiliser sur nos réseaux et nos galeries.
Nous proposons rarement plus d’une nuit en barter, je propose parfois plutôt une réduction contre un échange de contenu. Chaque année, nous offrons en tout 10-15 nuitées au maximum.
Nous avons eu des mauvaises expériences. Par exemple des images pas du tout qualitatives (mal cadrées, fonds pas intéressants, couleurs “fanées”, vidéos pas attractives …), il m’est aussi arrivé d’avoir un silence-radio après le depart de la personne et de devoir les relancer toutes les 3 semaines, ou alors des personnes qui venaient pour une nuit et refusait presque de partir. A nos débuts, je privilégiais le nombre et la qualité des followers pour décider des collaborations, aujourd’hui je priorise la qualité du contenu et l’échange de ces contenus contre une nuitée ou un discount.
Au final c’est un coût important pour les hôteliers et je pense avoir l’avantage d’avoir une carrière en tech et en marketing, mais qu’il est important pour les hôteliers de vocation qui n’ont pas forcément ces connaissances de se former car il est vraiment facile d’offrir des nuits pour ne rien recevoir en retour.
Pour éviter les déceptions, maintenant, avant le séjour je partage notre “brand guidelines”, et définis ce que nous attendons comme retour (par exemple “5 vidéos / 30 photos”). De plus, je m’assure que les nuitées offertes ou en réduction ne nous bloquent pas de ventes et donc en général je préfère accepter ces collaborations en dernière minute (30 jours ou moins avant la date d’arrivée). Nous travaillons avec moins de créateurs mais plus qualitatifs.
Les meilleures collaborations que j’ai eu le plaisir d’accueillir ont été celles ou pour 2 jours/1 nuit, ou nous avons reçu énormément de contenu de qualité (notamment des vidéos), rapidement et ou la communication a été facile. J’apprécie particulièrement travailler avec des créateurs qui comprennent (demandent :)) ce que nous recherchons et sont soucieux du détail. Nous n’hésitons pas à les re-inviter car après cette première expérience, nous sommes confiants de l’égalité de l’échange.
Avez-vous une stratégie d’ambassadeur avec vos clients les plus fidèles ?
Nous offrons des petits cadeaux pour nos clients fidèles, par exemple un massage Spa ou les transferts de l’aéroport offerts. Nous n’avons pas de stratégie ambassadeur mais c’est un projet!
Facebook toujours un réseau d’avenir pour vous par rapport à votre cible ?
Je ne sais pas si c’est un réseau d’avenir mais en tout cas ce n’est pas un réseau à négliger non plus, nous continuons donc d’y paraître. Je ne suis pas convaincue par la visibilité de nos posts sur notre page Facebook mais je pense que les publicités sont très intéressantes, notamment par le fait que nous puissions segmenter votre audience.
Quels ont été vos plus gros échecs / plus belles réussites ?
Grande question! Je ne crois pas vraiment aux échecs. Si cela n’a pas marché, nous pouvons revoir notre approche et l’adapter jusqu’à la réussite. J’ai été déçue de certaines collaborations mais cela arrive et je ne pense pas que cela soit un échec particulièrement.
Notre réussite en tout cas, c’est d’avoir créé un hôtel de A à Z, sans expérience de l’hôtellerie et en famille, et 10 ans après être considéré comme un des meilleurs hôtels de l’île! Nos clients qui reviennent, c’est notre plus belle forme de retour.
Chaque établissement a une « personnalité professionnelle ». Plus la personnalité est forte,affirmée, plus le « moment de vie » qu’il fait vivre est fort, et plus il fabrique du souvenir chez ses clients . Comment passe-t-on d’incroyable à inoubliable ?
Zanzibar White Sand Luxury Villas & Spa, c’est depuis ses débuts un projet passion, et le projet d’une famille qui travaille main dans la main. Mon père est le principal fondateur, visionnaire et a mis en place cet hotel, sa femme s’occupe de la décoration intérieure et je m’occupe de la partie commercialisation. Nous travaillons chaque jour sans relâche, avec la même passion, le sourire et le but de créer une expérience unique et inoubliable. Celle que nous souhaiterions vivre en tant que clients “si tout était possible”, et je pense que cela se ressent. Chaque détail a été pensé pour cette expérience, chaque service et chaque personne qui fait partie de notre équipe – la plupart sont avec nous depuis les débuts – sont des reflets de cet objectif.
Zanzibar White Sand Luxury Villas & Spa c’est une expérience de luxe, humaine, authentique avec des valeurs centrales très concrètes : celles de la mise en beauté d’un lieu, de la connexion, de l’espace. Un espace où respirer pleinement.
Quelle est la suite de l’aventure ?
Nous continuons à travailler pour continuer à nous démarquer comme le plus bel hôtel de l’île, avec un service, une gastronomie, une infrastructure, des expériences, dignes des meilleurs hôtels du monde.
L’année dernière nous avons ouvert un court de tennis (le seul dans cette partie de l’île), cette année nous bâtissons 4 nouvelles villas (nous passons donc de 11 à 15 villas). Nos prochains projets sont la refonte de notre restaurant sur la place, du fitness et nous avons le projet de devenir le premier hôtel autonome énergétiquement sur l’île.
Question BONUS : On revient quand te faire du contenu WOW ? ;)
Et bien dites nous quand vous passez sur Zanzibar, vous êtes un des créateurs que nous sommes ravis de ré-inviter :)
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter une interview exclusive avec une entrepreneuse inspirante et accomplie. Chloé Durand, fondatrice de Carmen & Simone nous a accordé son temps pour nous parler de son parcours entrepreneurial, des défis qu’elle a rencontrés et des leçons qu’elle a apprises en cours de route. Au cours de cette interview, elle partagera avec nous ses secrets de réussite, ses conseils pour les jeunes entrepreneurs et ses projets pour l’avenir.
Chloé qui es-tu?
Je m’appelle Chloé Durand, j’ai 27 ans et habite à Marseille.
Après mes années de lycée à Aix en Provence, j’ai réalisé mes études supérieures à Marseille, 3 années de bachelor en Management Global à L’EMD Management School et 1 Master en Marketing digital à Kedge Business School.
Je suis passionnée par la gastronomie, les animaux et les voyages.
Quelles sont les raisons qui t’ont amené à devenir entrepreneur ?
Je ne dirais pas que je me suis lancée dans l’entreprenariat pour des « raisons bien précises ». Je viens d’une famille d’entrepreneurs donc je pense que j’ai toujours eu l’envie de travailler pour moi, quand j’étais petite je voulais avoir mon magasin de vêtements. Mais j’ai lancé Carmen & Simone, car cela était devenue une obsession j’y pensais matin/midi/soir, il fallait que je me lance.
Peux-tu nous décrire ton produit et pourquoi ce choix ?
Carmen & Simone est une marque de maroquinerie végétale engagée. Nous vendons des sacs à main fait en Apple Skin (matière végétale faite à base de pommes, fabriquée en Italie).
Carmen & Simone, sont les prénoms de mes grands-mères, c’est un hommage à ces deux femmes qui m’ont inspiré.
J’ai toujours été passionnée de sacs à main, j’en ai toujours eu beaucoup, de toutes les formes et toutes les couleurs. Ma grand-mère Carmen m’a transmis cette passion depuis toute petite, j’allais chez elle et je fouillais dans ses placards, j’essayais ses sacs à main, et je me rappelle encore du jour ou je l’ai accompagné s’acheter son sac Mac Douglas rouge.
L’idée m’est venue au réveillon de Noel 2020. Ma mère avait sorti pour l’occasion un sac dont elle avait hérité que je n’avais jamais vu. En me racontant son histoire, j’ai eu le déclic ; il s’agissait du sac à main de ma grand-mère Simone. Le sac doit avoir plus de 50 ans, c’était son sac à main du dimanche. Simone qui, à l’opposé de ma grand-mère Carmen, n’était pas du tout coquette, n’avait qu’un seul « beau » sac à main.
Concrètement quel est le budget nécessaire pour lancer une marque? Quel était ton budget de départ?
Je pense que cela dépend du projet que l’on veut lancer, personnellement j’ai mis un apport personnel de 11 000€ ; j’ai réussi à mettre de côté pendant que je travaillais et j’avais en parallèle fait un petit prêt de 5 000€ à ma banque que je remboursais tous les mois. C’est à partir de ce prêt que le projet a vraiment vu le jour, j’ai payé les premières missions de ma styliste avec.
J’ai ensuite eu un prêt bancaire de 30 000€ ; il m’a fallu un dossier solide avec un business plan, un apport personnel et avoir une aide de la région était un vrai avantage pour que la banque accepte le prêt.
J’ai donc fait appel à l’Initiative Pays d’Aix, ou le montant du prêt pouvait atteindre les 14 000€, j’ai déposé ma candidature et après avoir présenté mon dossier devant une dizaine de personne, le prêt a été accepté.
Comment fais-tu pour te démarquer dans un secteur aussi concurrentiel ?
L’histoire de Carmen & Simone, les valeurs de la marque, et bien évidemment les visuels des sacs à main me démarquent de mes concurrents.
Je suis sur le secteur de la maroquinerie mais dans une sous partie on va dire, car mes sacs à main sont végan, je ne vends pas de sac à main en cuir animal.
Comment as-tu identifié le marché cible ?
J’ai fait beaucoup de recherches sur internet sur le marché de la maroquinerie et surtout sur la maroquinerie végétale, végane. Sur les concurrents présents et leurs offres. J’ai ensuite réalisé un business plan et un business model.
Quels sont les différents leviers que tu comptes utiliser pour te faire connaitre et développer ton chiffre d’affaire?
Pour le moment nos sacs à main sont disponibles uniquement sur notre site internet (www.carmenetsimone.com).
Nous utilisons plusieurs leviers comme :
La presse (régionale pour le moment)
Le site internet avec le référencement naturel
Nous allons bientôt actionner le référencement payant
Et principalement nous utilisons les réseaux sociaux pour développer la notoriété de la marque, sa visibilité et faire des ventes.
Nous allons aussi participer à des Pop-Up, le 1er à lieu début mars dans le Marais à Paris. Sur ce Pop-Up, je serais entourée de marque éco responsable déjà connue du marché. Cela me permettra de gagner en visibilité et de me faire connaitre auprès du grand public.
Comment gères-tu ton entreprise sur les réseaux sociaux? Quels moyens mets en place pour augmenter ta visibilité?
Je travaille avec une agence de marketing digitale pour les réseaux sociaux. Elle s’occupe de mettre en place les publicités payantes.
Nous avons testé plusieurs stratégies : l’acquisition de leads avant le lancement officiel de la marque avec la possibilité aux personnes d’inscrire leur adresse email pour être informées le jour du lancement. Cela a plutôt bien marché avec plus de 300 personnes inscrites en moins de 2 semaines.
Ensuite depuis le lancement officiel du site internet nous testons plusieurs stratégies pour déclencher l’acte d’achat : vidéos corporate, carrousel photos produits + photos mannequins.
Les produits étant haut de gamme l’acte d’achat prends du temps, donc nous essayons plusieurs stratégies, nous les changeons toutes les semaines.
De mon côté je m’occupe de la création des visuels et de la publication de stories et photos sur Instagram. Nous sommes aussi présents sur Linkedin et Tiktok. Je m’occupe pour le moment de toute la partie créa.
Quels sont les 3 entrepreneurs qui t’inspirent le plus ?
Léna (Situation) Mahfouf, Cathy Closier et Mélody Madar, que des girls boss qui prouvent que tout est possible avec passion et persévérance !
Léna Situation : youtubeuse, créatrice de contenu, influenceuse mode, créatrice de podcast…c’est une personne inspirante et positive !
Mélody Madar : co fondatrice du média féminim « les éclaireuses » Ce média met en lumière toutes les femmes. Sa mission : booster l’épanouissement aussi bien professionnel que personnel. J’ai découvert Mélody Madar en écoutant ses podcasts « c’est qui la boss ? » un podcast pour les femmes par les femmes, une vraie source de motivation.
Cathy Closier : créatrice de nombreux cafés parisiens dont « Season ». j’ai découvert Cathy Closier dans l’un des podcasts « C’est qui la boss ? » avec Mélody Madar, j’ai adoré son parcours, sa personnalité et sa persévérance.
Je suis un peu perplexe pour le moment, j’ai l’impression que les influenceurs n’ont plus la même « influence » qu’avant et qu’ils ont trop « abusés » de cette influence et que le public est moins réceptif, lassé de toutes ces publicités non-stop.
Je pense qu’il y a eu trop d’abus avec l’influence malheureusement.
Si j’utilise des influenceurs pour mes sacs à main, je ferai attention à ce qu’ils représentent bien les valeurs de Carmen & Simone, et que ce soit vraiment des personnes que j’apprécie. C’est très important pour l’image de marque, d’être assimilée à des personnes qui portent vraiment les valeurs de la marque.
Es-tu accompagnée pour le développement de ta marque et pour la communication?
J’ai travaillé avec beaucoup de personnes pour le lancement de Carmen & Simone.
Une photographe : pour la création de mes contenus (photos site internet et réseaux sociaux)
Un vidéaste : pour la création de mes vidéos, des vidéos plus professionnelles pour présenter la marque, la matière, les valeurs…
Une styliste : qui m’a accompagné sur la création de mes sacs à main (car je n’ai aucune formation dans la mode) et qui m’a beaucoup aidé pour le lancement de Carmen & Simone.
Un développeur : pour la création de mon site internet.
A l’heure actuelle, je suis accompagnée par une agence de marketing digital pour ce qui est des publicités sponsorisées et par une amie qui s’occupe des relations presses sur Paris, et qui me donne un gros coup de main pour la mise en relation avec la presse.
Mais je m’occupe de tout le reste : communication, logistique…
Peux-tu nous parler des obstacles que tu as rencontré ou rencontres à ce jour en tant qu’entrepreneur débutant ?
En me lançant dans l’entreprenariat je ne savais pas par où commencer… cela me semblait être une montagne à franchir, mais il faut faire step by step. Se donner des objectifs, petit à petit.
Il faut être très patient quand on se lance dans l’entreprenariat ce qui n’est absolument pas ma qualité principale. J’avais comme objectif de lancer Carmen & Simone en septembre 2022, le lancement a eu lieu en février 2023… Nous avons travaillé avec l’atelier de production pendant plus de 6 mois avant de valider les modèles définitivement, cela a été très long, avec beaucoup d’aller-retour. Je devais sortir 3 modèles mais finalement, je n’en ai sorti que 2. Un modèle n’a pas vu le jour, j’étais bloquée sur une idée bien précise d’un sac avec certaines finitions. En fin de compte nous n’avons pas trouvé les accessoires que je voulais, nous avons perdu 6 mois et laissé tomber le modèle au final.
Après l’objectif de septembre 2022, je voulais lancer les sacs en décembre 2022 avant les fêtes de noël. L’atelier a eu beaucoup de retard et donc le délai était impossible à tenir.
J’ai aussi eu des problèmes avec la matière, l’une des couleurs sélectionnées n’était plus disponible, le fournisseur m’a fait tourner en rond, « elle sera prête en novembre, puis en décembre, puis en janvier, puis en février » j’ai laissé tomber cette matière et trouvée une autre alternative.
Je pense qu’être entrepreneur c’est savoir trouver des solutions et aviser. Il faut savoir apprendre à lâcher prise et ne pas être bloqué sur certaines décisions.
As-tu déjà songé à abandonner ?
Oui et plus d’une fois ! Il y a des jours plus durs que d’autres, des matins ou je me réveille en me demandant pourquoi je me lance dans tout ça ! Mais c’est une très belle aventure, j’apprends tous les jours de nouvelles choses et rencontre des personnes très intéressantes
Tu as récemment eu un article, mais tout ne s’est pas passé comme prévu :
En effet j’ai eu un premier article sur Actu Marseille, une presse en ligne sur les actualités de la ville. L’article a été partagé sur la page Facebook d’Actu Marseille et cela a fait beaucoup de bruit. J’ai eu plus de 950 réactions, 165 commentaires et 173 partages.
Parmi tous les commentaires j’ai eu beaucoup de commentaires méchants et stupides, beaucoup de critiques non constructives. Cela a été assez dur au début, car je ne m’attendais pas à ce retour aussi négatif de la part des gens. J’ai vraiment pris les critiques personnellement et à cœur. Mais comme on dit souvent, il n’y a pas de bon ou bad buzz, tant qu’on parle de toi c’est le principal, et cela s’est avéré vrai ! Grâce à cet article j’ai gagné plus de 200 followers sur mon compte Instagram, j’ai reçu beaucoup de demandes pour d’autres interviews et j’ai eu des premiers échanges pour intégrer de beaux magasins physiques.
Est-ce que ta formation chez Kedge Business School t’a apporté une plus-value dans ta vie d’entrepreneur ?
Oui totalement, faire un business plan, un business model, la gestion de projet, gérer les réseaux sociaux, le marketing digital… mes cours me servent beaucoup plus que je ne pensais !
Faire mes études à Kedge Business School m’aura été très formateur, c’est beaucoup de concrets avec de nombreuses études de cas.
Quels sont tes objectifs à court et à long terme pour ton entreprise et comment comptes-tu les atteindre ?
Mes objectifs à court terme sont de développer la visibilité et la notoriété de la marque, continuer à faire des POP UP, intégrer des magasins physiques (comme des magasins multi-marques) et développer ma gamme de sacs à main.
A long terme, j’aimerais me développer à l’international, augmenter ma collection et développer de nouveaux produits comme de la petite maroquinerie, des ceintures et même une collection pour hommes et pourquoi ne pas avoir un jour mon propre magasin !
Nous remercions Chloé Durand d’avoir partagé son temps et son expertise avec nous, ainsi que notre communauté de lecteurs. Nous espérons que cette interview vous a été utile et informative, et que vous continuerez à suivre notre blog pour découvrir d’autres histoires inspirantes et des conseils utiles pour votre parcours entrepreneurial.
Vous souhaitez vous aussi nous parler de votre expérience ? N’hésitez pas à nous envoyer un message.
Qui n’a jamais eu entre ses mains l’une de ces petites briques reconnaissables parmi des milliers ?
Mondialement connue, la marque danoise Lego a su s’infiltrer dans des millions de foyers à travers le monde entier.
Alors comment une simple brique en plastique a-t-elle réussi à s’imposer comme l’un des leaders mondiaux du jouet ? Grâce à la petite pièce que l’on perdait et qui nous obligeait à racheter une boîte complète ? Peut-être, mais pas seulement.
La marque danoise fait partie des grands patrons de la communication. Lego crée un langage et un univers visuel propres à chaque jouet pour alimenter sa stratégie de marketing de contenu. Presse écrite, cinéma, affichage, street marketing, réseaux sociaux, Lego investit tous les canaux de communication. Et pour aller encore plus loin, la firme a même créé son propre réseau social.
Je vous fais découvrir sans plus attendre, les 6 campagnes marketing qui ont marqué les esprits.
1 – Construire avec L
7 garçons sur 10 pensent que certaines activités sont réservées aux filles, selon les chiffres issus de la nouvelle étude menée par LEGO et réalisée par l’Institut Deena Davis.
Afin de lutter contre les stéréotypes de genre, LEGO lance la campagne « Construire avec L » en 2021. L’idée est simple : donner la possibilité à toutes les jeunes filles de soumettre un projet pour améliorer le monde de demain avec des briques LEGO. Et pour soutenir ce projet, ce n’est autre que la judokate Clarisse Abgbegnenou qui a été choisie par la marque.
Une initiative remarquable, qui mérite d’être saluée.
2 – On pardonne tout à leur créativité (2012)
Définitivement la campagne la plus espiègle de la firme.
Première campagne de la marque orchestrée par l’agence Grey Paris, elle se décline sur plusieurs supports (presse, affichage, web).
Pour faire face à l’affluence des consoles de jeu en tout genre, la petite brique n’a de cesse de se réinventer. Et cette année-là, l’idée est encore une fois, assez brillante. Elle a même été lauréate du Grand Prix de La publicité Presse Magazine au musée Picasso de Barcelone. C’est vous dire!
À travers cette campagne, Lego va miser une nouvelle fois sur sa capacité à laisser s’exprimer la créativité des plus petits, sans contraintes, sans obstacles et en dépassant (un peu) les limites. À travers la force des visuels choisis, qui illustrent la malice des enfants au quotidien, la marque a frappé fort.
On adore le nouveau dentier de mamie, pas vous ?
3 – Rebuild the world
L’année 2019 est celle de la refonte de l’image, retour aux sources et à l’essence même de la marque, Lego veut faire parler de lui à travers l’univers dans lequel ses produits s’inscrivent. C’est l’agence Ogilvy & Mather qui a été choisie pour mener à bien cette mission. La campagne « Rebuild the World« est née. Dans cette campagne, Lego repousse une nouvelle fois les limites de l’imaginaire et nous offre le monde de tous les possibles. On découvre ici un univers totalement délirant. Une course de voiture entre un lapin et un chasseur, un bateau volant, un dragon qui pimpe vêtements et voitures, des têtes qui tournent à 360°… Vous l’aurez compris, il n’y a ici pas de place pour la logique, mais tout est laissé à l’imagination et à la créativité. Loin de l’image austère que certains lui confèrent, Lego a su prouver qu’il était carrément fun.
4 – What it is is beautiful
8 mars, Journée de la Femme. Ce jour particulier permet de dénoncer les inégalités entre les deux sexes (et croyez-moi, il y en a, mais c’est un autre débat). LEGO a choisi cette date pour lancer sa campagne « What is is Beautiful ». Le principe est simple : chaque jeune fille est encouragée à recréer l’affiche de la célèbre campagne des années 80. Pour ce faire, elle devra laisser libre cours à son imagination pour construire absolument ce qu’elle veut. Ensuite, il faudra poser avec sa construction et accompagner la photo d’un petit texte expliquant sa démarche créative.
Julia Goldin, directrice marketing du groupe LEGO, explique la raison de cette démarche : « Nous souhaitons contribuer à briser les stéréotypes de genre en créant de nouvelles opportunités pour tous. (…) Nous voulons célébrer les compétences et la créativité des jeunes femmes d’aujourd’hui, qui seront les modèles de demain ! ».
Cette campagne a pour but de donner confiance aux femmes de demain, en leur prouvant qu’elles sont capables de tout et que tout est possible. Personnellement, j’en étais déjà convaincue, pas vous ?
5 – Build the future
C’est une des campagnes les plus primées de Lego. Build the Future a obtenu une pluie de récompenses : 3 Lions d’argent dans la catégorie Print & Publishing et 1 de Bronze dans la catégorie Design au Festival de Cannes, rien que ça, me direz-vous !
Toujours dans son optique de laisser libre cours à la créativité des enfants, dans cette campagne Lego incite les plus petits à libérer leur imagination et leur potentiel pour construire leur futur. Pompier, astronaute, star du rock, tout est possible avec les petites briques.
Une mise en scène incroyable, des photos d’une grande qualité et une campagne qui fait appel à notre intelligence : on adore !
6 – Imagine
Une campagne épurée et assurément efficace.
L’équipe de l’agence de pub allemande Jung Vont Matt a visé dans le mille avec cette campagne minimaliste. Elle s’adresse parfaitement à la cible de la marque. De simples briques, disposées les unes sur les autres et qui représentent, grâce aux codes couleurs, des personnages de dessins animés connus de toutes les générations.
On vous met au défi de les reconnaitre !
7 – Build to give
J’avais dit les six meilleures campagnes, mais je ne pouvais pas passer à côté de celle-ci.
Build to Give est ma campagne préférée.
Les fêtes de fin d’année riment pour bon nombre d’entre nous avec joie, bonheur et partage, mais pour d’autres c’est une période beaucoup plus compliquée. Afin d’apporter un peu de chaleur dans le cœur de ceux qui en ont le plus besoin, Lego lance le #buildtogive. Le principe est simple : construire un cadeau Lego et le poster sur les réseaux sociaux avec le #buildtogive. Pour chaque post, le groupe Lego offre un set de jeu à un enfant dans le besoin. Génial, non ?
Cette opération est reconduite chaque année et génère des millions de cadeaux pour des enfants à travers le monde entier. Et qui dit millions de cadeaux, si vous m’avez bien suivi, dit millions de posts sur les réseaux. Du pain béni pour les community managers de la marque.
Cette technique qui consiste à demander à sa communauté de produire du contenu à partir de ses produits, n’est autre que celle de l’UGC (User Generated Content ou contenu généré par les utilisateurs en français). Elle améliore la visibilité et l’engagement sur les réseaux sociaux et permet d’obtenir un contenu totalement gratuit. Malin n’est-ce pas ?
Et, comme si l’idée n’était pas assez magistrale, ils se sont appuyés, en 2022, sur le soutien de Katy Perry.
Comment cette opération ne pouvait-elle pas être un succès ?
Finalement, avec Lego, la recette est simple : de l’imagination, l’envie de susciter la créativité et beaucoup d’humanité. Pour chacune de ses campagnes, Lego se réinvente, utilise tous les canaux de diffusion qui sont à sa disposition et ne lésine pas sur les moyens. Des affiches d’une qualité incroyable, des films dignes des plus grands, un réseau social dédié à la marque, des dizaines de mini sites… Pas étonnant que la marque se place dans le top mondial des ventes de jouets.
Lego, un géant créatif au grand cœur ! D’ailleurs saviez vous que Lego est l’abréviation de deux mots danois « leg godt », qui signifie « bien jouer » ?
Tu es community manager? Que tu sois débutant ou confirmé, tu trouveras forcément, dans cette liste d’outils, un nouvel allié du quotidien. On sait bien que les missions du community manager sont variées et quelques fois très chronophages. Ici, on t’a sélectionné 9 outils pratiques qui vont te faire gagner un temps précieux, t’inspirer peut être, qui sortent un peu des classiques bien connus de tous, et gratuits pour la plus grande majorité.
Cette application gratuite, grâce a la technologie d’intelligence artificielle te permet d’améliorer la résolution de tes photos (pro ou amateur) et d’en changer le format sans obtenir un résultat pixelisé. Un autre point fort? Sa facilité et rapidité d’utilisation. Tu peux convertir des images de basse résolution en haute résolution avec des résultats de qualité exceptionnelle et ça sans connaissance particulière et en seulement quelques secondes !
Cet outil, te permet d’effacer un objet, une zone ou même ton (ta) pire ennemi(e) sur une photo tout en recréant l’arrière plan et donner l’illusion que ce dernier n’a jamais existé. L’illusion est parfaite. Tout ceci avec une grande facilité et rapidité d’utilisation. Son petit plus est que vous récupérez des photos HD.
Avec Unscreen, stop les fonds verts pour tes montages vidéos. L’app détoure directement l’image centrale de ta video pour pouvoir la repositionner sur un fond différent de l’initial. Une banque d’images, de vidéos et de .GIF sont à disposition pour transposer ce chien en pleine rue passante par exemple. Des abonnements sont disponibles en fonction des durées des vidéos retouchées (à partir de 1,18€/min). Une version sans abonnement est disponible en payant à la minute de vidéo retouchée au prix de 4,99€/min.
Si tu veux télécharger des vidéos sur TikTok tout en supprimant les marquages et filigranes, je te présente ton nouvel ami. Tu n’as pas besoin d’installer une application particulière, seule une connexion internet est nécessaire. Tu copies/colles l’URL de la vidéo TikTok initiale, cliques sur télécharger et… c’est tout! C’est simple, rapide et efficace.
Pexels, c’est une banque de photos HD libres de droits, avec un système de moteur de recherche simple. Pour l’exemple ci-dessus, il m’a suffit de taper « mojito » pour trouver des photos HD et de qualité professionnelle. Chaque jour de nouvelles photos sont mises en ligne. C’est ludique et inspirant, et gratuit en prime.
Si cette fois tu souhaites télécharger sur Instagram, une ou des photos, vidéos, réels ou IGTV, je te propose de découvrir cet outil!
Sur le même principe que Snaptik, tu copies/colles ton lien dans la barre prévue à cet effet, tu télécharges, ensuite tu peux choisir la résolution de ton choix et c’est déjà terminé. Facile d’utilisation et gratuit lui aussi.
Un service en ligne qui te permet de transférer des fichiers lourds, très lourds, sans télécharger d’app ou programme, sans création de compte. Tu sélectionnes ton fichier sans te soucier de sa taille et tu indiques ton mail et celui du destinataire C’est rapide et sécurisé, c’est une solution française, alternative a WeTransfer, facile à utiliser et gratuite.
Une révolution en terme d’intelligence Artificielle, ce chat gratuit un peu hors norme est très rapidement devenu un indispensable dans le domaine de la communication. Il se présente comme un chat classique sauf que ton interlocuteur n’est autre qu’un robot, mais, dont les réponses sont bluffantes par leur justesse. En manque d’inspiration? Il pourra t’aider pour la création de contenu. Il n’est évidemment pas question de déshumaniser le CM mais lui permettre de gagner en productivité.
Si tu veux télécharger une image provenant du web, il y a de fortes chances que celle ci soit au format WebP, elle sera donc moins volumineuse en terme de poids qu’une JPG ou PNG. C’est ce qui permet à un site d’accélérer l’affichage de ses images. Cependant le format WebP n’est pas forcément supporté par tous les logiciels.
C’est là qu’intervient l’extension gratuite de Google Chrome « Save images as type » qui va te permettre de télécharger l’image WebP que tu souhaites et d’en choisir le format: WebP, JPG ou PNG. Les formats JPG et PNG sont, quant à eux, supportés par la majorité des logiciels de retouche ou de création de contenus en tout genre.
Conclusion:
On espère que ces quelques outils faciles d’utilisation et complémentaires t’aideront à gagner du temps dans ta pratique au quotidien.
Bien sûr, cette sélection n’est qu’un échantillon des outils existants visant à aider les Community managers, et il est important de rester à l’affut de toutes les nouveautés qui pourront donner à ton travail une véritable valeur ajoutée.
ChatGPT est un assistant virtuel à intelligence artificielle, ou « chatbot », autrement dit une plateforme de discussion en temps réel avec un BOT intelligent. Pour utiliser le ChatGPT gratuitement, il faut se rendre sur le site Open AI et cliquer sur « Try ChatGPT » pour vous connecter.
Capable de répondre à n’importe quelle question grâce aux nouvelles technologies, ce chat se révèle être une solution très intéressante dans le métier de Community Manager. En discutant avec lui, vous pourrez obtenir des informations et des textes de qualité qui s’ajustent au fil de la conversation et de vos précisions. Le chat représente un réel gain de temps et une source d’inspiration dont vous ne pourrez plus vous passer.
Découvrez dès à présent toutes ses fonctionnalités utiles au CM, mais pas que !
Comment peut-il aider le Community Manager au quotidien ?
Une source d’inspiration stratégique
ChatGPT c’est une nouvelle source d’inspiration presque infinie pour le Community Manager. Vous pouvez l’utiliser pour trouver des idées générales, comme des types de posts sur les réseaux sociaux, mais aussi des idées très spécifiques sur un thème en particulier (ex : quels types de posts pour un bijoutier ?). Pour un CM en manque d’inspiration ou tout simplement pour diversifier votre contenu, cet outil est très intéressant.
Création de légende pour les posts Instagram
Non vous ne rêvez pas, ChatGPT peut vous créer une légende prête à l’emploi. Grâce à son langage humanisé, la légende est faite sur-mesure sur n’importe quel sujet, avec en prime un brun d’humour et des questions engageantes. Des légendes de qualité sans fautes d’orthographe, avec une plume encore plus soignée que celle d’un humain. Faites confiance au ChatGPT pour économiser un temps fou !
Recherche d’influenceurs thématiques
Entrez les mots-clés recherchés et le ChatGPT vous trouvera une liste d’influenceurs adaptés. Finies les longues recherches sur les réseaux sociaux, vous obtiendrez une liste avec des influenceurs qualifiés dans le domaine recherché. Il n’y a plus qu’à vérifier leur fiabilité et à les contacter !
À ce sujet, nous avons rédigé un article complet pour vous aider à choisir les bons influenceurs et éviter les tricheurs.
Générateur de réponses aux avis Google
Répondre aux avis Google peut sembler fastidieux, mais c’est un travail indispensable pour le référencement tout d’abord, et pour les clients qui se renseignent sur votre établissement. ChatGPT vous rédige des avis types que vous pouvez utiliser directement ou réarranger à votre sauce. Si vous ajoutez des précisions, l’avis se voudra de plus en plus personnalisé.
Rédaction d’articles
En deux temps trois mouvements, le ChatGPT vous pondra un plan d’article structuré et complet. Vous n’aurez plus qu’à faire vos recherches concernant chaque section. Et pour cela aussi le chat peut vous aider, en vous proposant des textes bien rédigés. Promis, nous ne l’avons pas utilisé pour cet article !
Création de titres
Pour vos articles, pour vos infographies, ou pour vos « punchlines » de posts, vous pouvez demander au chat de vous proposer des idées de titres à partir d’un premier exemple. Cela vous permettra de choisir l’option la plus percutante et la plus pertinente pour le référencement. Il peut également vous aider à écrire des méta descriptions pour vos articles, avec les mots les plus adaptés. Une très bonne nouvelle concernant ces phrases courtes, mais prises de tête !
Expertise d’un sujet
Vous avez besoin d’une expertise sur un sujet que vous ne maîtrisez pas forcément ? Plus besoin d’effectuer de longues recherches sur le net. ChatGPT peut vous expliquer un concept, vous donner des définitions, vous expliquer la différence entre certains termes, etc. Il peut même vous donner des chiffres, avec des sources fiables. Cela se révèle très utile dans le cas où l’univers de votre client ne vous est pas forcément familier.
Correction de fautes d’orthographe
Les fautes d’orthographe sont un vrai manque de professionnalisme et de crédibilité dans tout métier mais notamment chez le Community Manager. Pour corriger ses fautes, il est possible d’utiliser de nombreux logiciels, mais le ChatGPT vous sera d’une grande aide. Vous n’avez qu’à coller votre texte et le chat se charge de la correction !
Le ChatGPT est donc un outil très utile pour le Community Manager, mais pas seulement. Il regorge de fonctionnalités très intéressantes pour tous les corps de métiers et les tâches du quotidien. Voici les principales :
Ses autres fonctions
Créer une infographie
Créer un modèle de mail
Créer des tableaux en triant les informations que vous lui donnez
Faire une to-do list : ChatGPT peut vous créer des listes sur-mesure, pour vous aider à ne rien oublier lorsque vous partez en vacances ou dans votre travail par exemple.
Résoudre des calculs
Générer un code : ChatGPT peut vous aider à générer du code dans votre langage de programmation, mais aussi à identifier un bug dans votre code.
Raconter une histoire : ChatGPT peut vous conter une histoire créée de toute pièce ou inventée selon vos recommandations.
Synthétiser des textes : le ChatGPT peut résumer un long texte dans le format que vous souhaitez (en un certain nombre de lignes ou de points).
Conclusion
Bien évidemment, nous ne vous incitons pas à la triche ou au copier coller, mais le ChatGPT se révèle être une source d’inspiration sans limite pour toutes vos rédactions et vos tâches de Community Manager. Alors n’attendez plus pour le tester, vous ne pourrez plus vous en passer !
Tiktok est LE réseau social en vogue depuis quelques années, auprès des internautes mais aussi des marques. Cette plateforme sociale leur permet de créer des vidéos courtes (3 à 60sec) ou plus longues (jusqu’à 10min), avec de la musique, des filtres ainsi que d’autres fonctionnalités, et de les partager publiquement auprès de milliers d’internautes. Elle attire de nombreux fans pour son côté divertissant, sa simplicité d’utilisation et d’engagement et son ouverture sur le monde, qui permettent à chacun d’être créateur de contenus et de faire des vidéos qui pourront devenir virales.
Depuis 2019, Tiktok est l’application la plus téléchargée au monde. Ce réseau social regroupe actuellement 970 millions d’utilisateurs et enregistre près d’1 million de nouveaux utilisateurs chaque jour. 41% des utilisateurs sont dans la tranche d’âge des 18-24 ans, mais de plus en plus de 30-50 ans s’y intéressent pour son côté immersif et divertissant. En moyenne, tous ces utilisateurs passent 52 minutes par jour sur l’application. Parcourir les millions de vidéos publiées sur le réseau devient pour eux une réelle addiction !
Cela représente donc une mine d’opportunités pour les marques, qui peuvent toucher une grande communauté, se faire connaître, créer un lien avec les internautes et avoir une image de marque cool et branchée. Mais pour cela, il y a quelques règles à suivre. Tout d’abord le format optimal des contenus sera vidéo et vertical. Ils peuvent aller de 3sec à 10min. La durée importe peu, c’est surtout la qualité du contenu qui doit être travaillée. Il faudra bien exploiter le son, avec un ton décomplexé. Utiliser des hashtags permettra de classer les contenus et de toucher une cible potentiellement intéressée. Enfin, et c’est le point le plus important, il faut être actif : poster régulièrement et rester très attentif aux tendances créatives du moment. En effet, rebondir ou recréer une « trend Tiktok » pourra vous valoir de beaux résultats : les internautes en sont friands !
Hormis le détournement de trends, il existe différentes stratégies pour créer du contenu impactant : montrer les coulisses de son entreprise, donner des conseils et des astuces, sensibiliser sur une thématique, créer du contenu humoristique…
Alors voici une sélection de marques qui les utilisent et cartonnent sur Tiktok !
Welcome to the jungle
Pas facile d’intéresser les jeunes au monde de l’emploi et du recrutement, et pourtant ! Welcome To The Jungle a investi Tiktok et compte désormais plus de 68 000 abonnés et 400 000 j’aimes. Avec ses vidéos « interview », la marque répond à toutes les questions sur le recrutement, présente des témoignages, ou encore informe les internautes sur l’actualité du milieu. Un compte informatif et très intéressant à suivre, où chaque internaute peut trouver un contenu qui lui sera utile dans sa vie professionnelle !
L’enseigne de grande distribution française compte pas moins de 272 400 abonnés et 2,6 millions de j’aimes sur Tiktok. Avec des vidéos amusantes, la marque promeut intelligemment ses produits, partage des bons plans, ou cherche simplement à se rapprocher de sa communauté via l’humour. Une bonne façon d’humaniser l’enseigne, de créer une réelle communauté et de se démarquer de la concurrence très nombreuse. L’enseigne a également créé CarrefourRecrute, un compte qui présente les coulisses de ses métiers et tente d’attirer de nouveaux talents.
Cette marque de jus et de smoothies compte 18 800 abonnés et plus de 263 000 j’aimes. La phrase en biographie « On fait des jus et des smoothies et on n’a aucune idée de comment marche Tiktok » montre bien sa stratégie de communication : divertir avec un ton humoristique, sans prise de tête. Les coulisses, des recettes, des challenges, des blagues… voici les clés du succès d'Innocent.
Brut c’est le média qui cartonne sur Tiktok avec 2,5 millions d’abonnés et 66,9 millions de j’aimes. Ses contenus vidéos remportaient déjà un franc succès sur les autres réseaux sociaux comme Youtube et Facebook, investir Tiktok semblait donc être une évidence pour la marque. En proposant de l’info en temps réel, sous formes d’interviews, de récaps de l’actualité française et étrangère, ou encore de micro documentaires, Brut récolte des milliers voir des millions de vues sur chacune de ses vidéos. Un compte à suivre pour se tenir au courant de toutes les dernières actualités !
Mettez une entreprise de divertissement sur une application de divertissement et vous obtiendrez plus de 500 000 abonnés et 5 millions de j’aimes. C’est pour cela que Disneyland Paris a décidé de se lancer sur la plateforme, mais aussi pour permettre à ses fans de vivre les coulisses de leur parc d’attraction préféré. Grâce au contenu vidéo, les internautes sont transportés dans le monde féérique de Disney, peuvent participer à des concours, suivre l’actualité du parc et en découvrir tous les recoins, même ceux qui sont d’habitude inaccessibles au public !
OhMyMag c’est le média de la GenZ, qui regroupe près d’1,1 million d’abonnés sur son compte. Les internautes peuvent y suivre les dernières actualités, des tendances, des décryptages, des interviews de leurs stars favorites, des astuces, des vidéos divertissantes et bien plus encore. Un compte complet, fun et coloré, qui mérite une si grande communauté !
Decathlon fait bouger ses abonnés avec des vidéos sportives, des découvertes de panoramas, des défis, des interviews de sportifs, des tutos, des conseils et des vidéos humoristiques. La marque fournit un travail considérable avec une grande fréquence de publication. Les vidéos ne deviennent pas extrêmement virales, mais elles rassemblent toujours entre 200 et 10 000 j’aimes. La marque a su créer une communauté fidèle.
La marque de fast-food compte une belle communauté de fans avec plus de 605 000 abonnés et 6,8 millions de j’aimes. Elle poste des challenges et des vidéos humoristiques, mais aussi des vidéos informatives sur les nouveautés à venir ou le recrutement des employés. Ces vidéos mettent toujours en scène de vraies personnes, et même des influenceurs, pour créer un lien avec les internautes.
KFC a basé sa stratégie sur l’humour et la présentation des produits. Ainsi, ils reproduisent de nombreuses trends pour amuser les internautes et leur donner l’eau à la bouche. Une stratégie payante avec 183 000 abonnés, 2,7 millions de j’aimes et certaines vidéos qui font un réel carton !
Toujours à la pointe de l'utilisation des réseaux sociaux, la marque de fast-food Burger King a elle aussi investi Tiktok. Grâce à des vidéos humoristiques, des challenges avec des influenceurs, des vidéos de produits mais aussi des courts métrages amusants, la marque cumule 209 000 abonnés et 1,4 million de j’aimes.
La Fnac a basé sa stratégie sur les influenceurs. Elle propose de nombreuses vidéos ponctuelles avec toute la sphère Tiktok pour rassembler un maximum d’internautes, mais aussi des rendez-vous mensuels, animés par des influenceurs spécialisés dans un domaine, pour un public plus qualifié. Ainsi, on retrouve Victoria Bennardi pour des recommandations littéraires, Mademoiselle Soso pour les mangas, Hugo Décrypte ou César pour des vidéos de culture générale, ou encore Rémi Lou pour des actualités tech. Une stratégie intéressante qui leur a rapporté plus de 105 000 abonnés, 1,7 million de j’aimes, mais surtout un grand nombre de vues sur chacune des vidéos.
Primevideo France s’est aussi lancée sur l’application et compte désormais 991 000 abonnés et 21,4 millions de j’aimes. Grâce à des vidéos des coulisses de tournage, des extraits de films, de séries, de sketchs ou encore des détournements de tendances virales, la marque regroupe de nombreux fans de cinématographie, à la recherche de divertissement et d’inspiration pour leurs soirées films par exemple.
Chaque marque possède donc sa propre stratégie de communication sur Tiktok, même si elle dit ne pas en avoir (Coucou Innocent) ! En effet, chacune cible un public particulier, avec des vidéos humoristiques, informatives ou divertissantes, ainsi qu’un ton decomplexé, afin de créer une réelle communauté d’internautes et de les transformer en clients. Pour qu’un de ces contenus devienne viral, il est nécessaire de créer des vidéos qui vont circuler dans l’algorithme et toucher les internautes. Solène Oillic, Social media manager de Prime Video, y va de son conseil : « servez du contenu court, drôle, nostalgique, mais surtout détournable ! ». C’est là que réside le point fort de l’application : elle favorise très fortement l’engagement et les utilisateurs sont friands de tendances et de tous leurs détournements créatifs. Alors lancez-vous !
L’influenceur est un individu auquel on associe un pouvoir et une puissance d’influence, c’est-à-dire « une capacité de persuasion et d’action sur d’autres individus ». Au-delà de son audience, l’influenceur doit rassembler différentes caractéristiques essentielles telles que : la notoriété sur les plateformes numériques, une capacité de prescription concrète, une position de leader d’opinion ainsi qu’une crédibilité éditoriale.
Le marketing d’influence est devenu un enjeu majeur des réseaux sociaux autant pour les influenceurs que pour les marques, avec jusqu’à 15 milliards de dollars dépensés d’ici fin 2022 (Hubspot). Les marques choisissent de travailler avec des influenceurs pour la visibilité qu’ils offrent ainsi que la relation de confiance qu’ils entretiennent avec leur communauté. L’objectif est de diffuser un contenu esthétique et efficace, pour développer la notoriété de la marque, associer son image à celle de l’influenceur et pousser les abonnés à l’achat de leurs produits ou services.
Les marques choisissent alors les influenceurs en fonction de leur profil, de leur domaine d’activité et de leur contenu créé, mais surtout en fonction de leur taux d’engagement (likes, vues, clics, commentaires, partages). Par effet d’entonnoir, plus il y a d’engagement, plus on peut considérer que l’influence dans la décision d’achat est importante.
Cette dynamique a poussé certains influenceurs à devenir de vrais tricheurs, que nous allons vous aider à démasquer !
Pourquoi ces influenceurs trichent-ils ?
Il est assez incroyable de voir tout ce que l’on peut acheter aujourd’hui, à des prix vraiment très bas. Faux abonnés, likes, commentaires, avis Google, messages, vues, mentions… Il est possible de modifier totalement la dynamique d’un compte sur n’importe quel réseau social et de le faire passer, en deux temps trois mouvements, à un statut supérieur. Il est même possible de nuire aux concurrents en achetant des dislikes Youtube par exemple. Un monde de possibilités !
Ces résultats attirent les marques, qui sont prêtes à débourser jusqu’à des milliers d’euros pour un post ou des stories, sans aucune garantie de chiffre d’affaires derrière. Elles choisissent des influenceurs par rapport à leurs qualifications, mais surtout avec leur taux d’engagement. C’est pourquoi les influenceurs vont chercher à augmenter ce taux d’engagement, pour rendre leurs comptes plus attractifs aux yeux des marques, obtenir plus de partenariats et facturer leurs prestations plus chères. Pour vous donner un ordre d’idée : pour 100 000 abonnés, un post peut être facturé 1 000€.
Pendant que certains influenceurs travaillent dans les règles, avec une vraie stratégie sur le long terme, en respectant les marques avec lesquelles ils travaillent, d’autres préfèrent tricher, frauder, pour accélérer le processus et engranger plus de rémunération. Un cercle vicieux dont on peut difficilement sortir…
Comment se caractérise la fraude ?
Avant, et c’est toujours le cas pour certains influenceurs peu dégourdis, il était simple de repérer les tricheurs : un nombre de likes par post dérisoire par rapport au nombre d’abonnés, des utilisateurs aux noms tous plus étranges les uns que les autres, un post qui explose, etc.
Mais la pratique se professionnalise avec l’apparition d’outils très efficaces, rendant leur traque plus difficile. Désormais les influenceurs ne gagnent plus 20 000 abonnés en une seule nuit comme par magie, ils font des achats lissés, plus crédibles et dissimulés. Ils préfèrent acheter peu d’abonnés, mais plus fréquemment : une trentaine par jour par exemple. De plus, les bots sont de plus en plus réalistes avec des noms plausibles et de vraies photos volées. Cela permet aux influenceurs d’agrandir peu à peu leur communauté, sans se faire remarquer.
Il existe également les achats de likes automatiques, qui permettent d’avoir un nombre de likes plus élevé sur chaque post durant une certaine période (et pour vraiment pas cher…).
Enfin, latechnique des pods (micro-communautés) consiste à créer des groupes de 10/20 personnes sur des messageries privées comme WhatsApp et Telegram. Quand l’un des participants poste une publication, il la partage dans le groupe et les autres membres vont liker et commenter pour créer de l’engagement et inciter les abonnés réguliers à s’engager également. Un principe donnant/donnant.
Autant de techniques qui permettent aux influenceurs tricheurs d’obtenir un bon taux d’engagement, crédible, pour obtenir plus de partenariats, qui s’avéreront être des gouffres financiers pour les marques.
Les plateformes et les marques, de plus en plus vigilantes
Tout le secteur souffre de ces actions frauduleuses : les marques perdent de l’argent, les « bons » influenceurs perdent en crédibilité, les internautes sont assaillis de publicités et les plateformes envahies de faux comptes.
Les marques, les influenceurs et les agences ont ainsi décidé de s’allier pour combattre ce phénomène. Ensemble, ils ont créé l’Influencer Marketing Council (IMC), en 2017, qui a pour objectif d’établir des normes et des bonnes pratiques du marketing d’influence. Une liste des meilleures pratiques et des directives en matière de fraude a été publiée, et des événements sont organisés annuellement pour sensibiliser les différents acteurs.
D’après une étude américaine menée par la société de cybersécurité Cheq et l’Université de Baltimore, ces pratiques frauduleuses engendrent une perte d’1,3 milliard de dollars pour les marques. En effet, il n’est pas possible pour une marque de demander un retour sur investissement financier à l’influenceur avec lequel elle collabore, car les résultats des partenariats ne sont pas prévisibles. Lorsque le partenariat ne leur rapporte rien, les marques se voient obligées d’accepter la sentence. Certaines ont ainsi décidé de partir à la chasse des tricheurs et de ne plus travailler avec eux.
Le groupe Unilever, qui détient notamment Ben & Jerry’s, Lipton et Dove, a mis fin à plusieurs collaborations et va désormais choisir des influenceurs irréprochables. Avec un budget marketing estimé à 7,7 milliards d’euros, dont des centaines de millions destinés au marketing d’influence, Unilever est le deuxième annonceur mondial. Les influenceurs qui souhaiteraient collaborer avec l’une de ses marques devront montrer patte blanche, mettant ainsi un gros stop aux influenceurs tricheurs.
Les marques ne sont pas les seules à vouloir contrer ce phénomène. Les plateformes sociales, principal berceau de toutes ces triches, tentent d’y remédier. Instagram a mis en place plusieurs systèmes pour bloquer et traquer les fraudes. Si vous avez déjà fait du Community Management, vous savez qu’il faut limiter le nombre d’actions réalisées sur la plateforme ou la vitesse à laquelle vous les faites pour ne pas vous faire bloquer. Cela permet de contrer les actions de bots automatiques, mais cette solution est loin d’être salvatrice. Les plateformes devront donc grandement développer leurs systèmes anti-fraude dans les années à venir. En attendant, voici quelques conseils pour que vous puissiez démasquer les tricheurs.
Comment sélectionner ses influenceurs et écarter les tricheurs ?
Tout d’abord, ne faites pas l’erreur de penser que les gros influenceurs sont ceux qui vous rapporteront le plus de bénéfices. Les micro et nano influenceurs offrent souvent de biens meilleurs résultats, car ils ont créé une réelle communauté et une relation de confiance. Ces influenceurs sont proches de leurs abonnés, qui en retour sont engagés avec le contenu créé et bien plus susceptibles d’acheter les produits des partenariats.
Voici quelques conseils pour sélectionner vos influenceurs sereinement :
Analysez le compte de l’influenceur
Pour identifier un influenceur tricheur, il vous suffit de jeter un coup d’oeil à ses publications ou à sa liste d’abonnés et d’analyser les paramètres suivants :
1. Ratio likes/followers sur les publications : si le nombre de likes est dérisoire face au nombre d’abonnés, ses abonnés sont sûrement de faux comptes. Un bon taux d’engagement se situe environ à minimum 5%.
2. Ratio likes/commentaires : il serait bizarre d’avoir 10 000 likes et aucun commentaire. Si le contenu plaît à une vraie communauté engagée, certains devraient laisser un commentaire pour le faire savoir.
3. Profils des abonnés : analysez les photos de profil, leurs pseudos, le nombre d’abonnés et d’abonnements, leur nombre de posts, leur bio, etc. Un faux compte présente souvent un pseudo étrange avec beaucoup de chiffres, une absence de photo de profil ainsi qu’un nombre d’abonnements très élevé.
4. Profils des likes : de nombreux influenceurs achètent des packs de likes sur de longues durées, il est donc important de vérifier les profils des personnes qui interagissent pour repérer les faux comptes.
Utilisez HypeAuditor
Hype Auditor est un outil qui vous permet d’obtenir de précieuses informations sur un influenceur. L’abonnement payant vous permet d’obtenir un rapport complet, mais la version gratuite vous fournira des informations essentielles qui vous aideront à repérer la triche d’un simple coup d’œil.
Lorsque vous entrez le nom de l’influenceur, vous verrez apparaître la courbe d’abonnés et le taux d’engagement. La croissance de cette courbe se veut progressive depuis la création du compte, mais il peut y avoir quelques pics après un jeu concours, des Instagram ads, un réel qui a très bien marché, ou encore une collaboration. Cependant, ces pics doivent rester crédibles. Il faudra donc les analyser pour savoir si un influenceur a triché.
Les courbes descendantes après une hausse (1 et 2), un pic important (3), une augmentation en ligne droite (4), tout autant de signes que ces influenceurs ont acheté des abonnés à un instant T ou sur la durée. L’analyse des pics vous permettra donc facilement de repérer les tricheurs.
Demandez à l’influenceur de vous envoyer ses statistiques démographiques et par tranches d’âges
Vous pourrez ainsi voir d’où viennent les abonnés et surtout si cela correspond à votre cible. C’est une pratique courante et l’influenceur ne pourra que difficilement les altérer. S’il refuse de vous les envoyer, vous saurez que travailler avec lui n’est pas une bonne idée !
Recherchez les anciennes collaborations
Analysez les statistiques des posts de collaboration avec d’autres marques en termes de likes et de commentaires, voyez si les deux paramètres sont cohérents entre eux. N’hésitez pas à demander directement aux marques si elles ont eu des bons résultats après leur collaboration.
Utilisez des outils pour choisir vos influenceurs
Facebook a créé Brand Collabs Manager, un outil de recherche d’influenceurs gratuit qui ne laisse pas la place aux tricheurs. Il permet aux marques de rechercher les profils d’influenceurs correspondant à leurs attentes, avant de leur proposer un partenariat.
Il existe d’autres sites payants comme Reech, Hivency, Favicon, Stellar…
Mais nous vous conseillons de privilégier la recherche manuelle et de garder cette technique comme source d’inspiration, car vous serez plus aptes à analyser les profils, les statistiques, l’engagement, etc, lors de votre navigation sur les réseaux.
Une pratique qui devrait perdurer…
Avec un marché du marketing d’influence en constant développement, des algorithmes de plus en plus menaçant et des Directeurs marketing qui ne croient qu’aux chiffres d’une grande communauté, les influenceurs tricheurs sont tentés de falsifier leur taux d’engagement pour obtenir plus de collaborations et les facturer plus chères. Mais cette pratique ne rend service à personne : eux-mêmes entrent dans une spirale infernale, les marques perdent de l’argent et se rendent compte de la supercherie, les « bons » influenceurs perdent en crédibilité, les internautes sont assaillis de publicités et les plateformes sont envahies de faux comptes.
Les marques, les internautes, les influenceurs et les plateformes sociales doivent s’allier pour contrer ce phénomène et faire des réseaux sociaux un espace de partage sain.
En attendant que Meta et les autres réseaux sociaux créent des systèmes plus efficaces, les marques devront trouver des solutions pour ne pas se faire avoir. Avec nos conseils, vous pourrez écarter les tricheurs et sélectionner les influenceurs qui apporteront de vrais résultats à votre marque. Fini de gaspiller son argent ou ses produits avec des influenceurs tricheurs dont les statistiques d’engagement sont faussées !
Mais attention, les influenceurs ne sont pas les seuls à frauder. Certaines marques ont recours à l’achat de likes et d’abonnés pour faire grossir leur compte, passer pour une marque tendance et tromper les internautes. Une pratique que nous vous conseillons grandement d’éviter, car les résultats sont nuls, que cela affecte votre community management avec des statistiques faussées, qu’il est très difficile de sortir de cette spirale et, qu’une fois démasqués, vous perdrez toute crédibilité.
Fan de bière ou non, il faut reconnaitre qu’Heineken se place parmi les marques les plus créatives lorsque l’on parle de publicité. Deuxième brasseur mondial derrière le belge Anheuser-Busch InBev et Numéro 1 sur le marché français, il n’est plus nécessaire de faire sa présentation. Et pourtant, la marque ne se repose pas sur ses acquis, elle continue de rivaliser d’ingéniosité pour promouvoir ses produits autant sur internet qu’en réel.
Pour cela, elle utilise notamment le Street marketing : une technique qui consiste à investir la rue et les lieux publiques pour promouvoir un produit de manière originale et impactante, et ainsi augmenter la notoriété de la marque. Une méthode efficace pour contourner les restrictions imposée en France par la loi Evin.
Voici donc une compilation des meilleures campagnes street marketing d’Heineken autour du globe.
Brésil : Un panneau publicitaire plus vrai que nature
Pour la sortie de sa bière sans alcool « Heineken 0.0 », la marque et l’agence Publicis installaient un panneau publicitaire géant transformé en véritable bar. Situé au Brésil, plus précisément sur le trajet vers Rio De Janeiro, les conducteurs pouvaient passer devant ce drive pas comme les autres pour récupérer leur boisson et la siroter durant leur trajet sans aucun risque !
Hong Kong : Un tram aux couleurs d’Heineken
En 2016, pour sa campagne « Shape your city », Heineken et l’agence Popscout privatisaient un tramway transformé en bar ambulant. L’occasion de faire voyager la marque dans toute la ville et d’inviter les passants à embarquer pour découvrir le concept, profiter de l’ambiance et déguster une bière.
Bulgarie : Heineken sponsor de la Ligue des Champions
En 2015, à l’occasion de la Ligue des Champions, Heineken proposait à des fans de Ludogorets de remporter des pass VIP et des places de match… en chantant l’hymne de la compétition en public. Résultat : une bonne dose de bonne humeur !
Avec l’agence Next-DC, elle mit également en place un écran géant connecté qui nécessitait la présence simultanée de 80 personnes pour que le match se diffuse en intégralité. Un moment de partage et de convivialité, accompagné d’une bière offerte par la marque !
New-York : « Departure Roulette »
En 2013, pour sa campagne « Dropped », la marque et l’agence Wieden+Kennedy New York mettaient en place un jeu de roulette à l’aéroport JFK de New-York. Il consistait, pour les voyageurs, à appuyer sur le bouton d’un panneau publicitaire et à découvrir la destination où Heineken les enverrait. Une fois la machine lancée, plus le droit de faire demi-tour, il faudra partir ! La marque avait ainsi un seul message à passer : sortez de votre confort, repoussez vos limites. Au vu du succès de l’opération, Heineken a décidé d’organiser une tournée appelée « Departure Roulette Roadshow », passant par San Francisco, Los Angeles…
Paris : Jamais deux sans trois
En 2013, pour célébrer dignement ses 140 ans d’existence et d’innovation, Heineken faisait appel à Halloween Agency, Savoir-Faire, Visual System et Superbien pour créer « Next Gallery » une exposition éphémère retraçant son histoire, à bord d’une péniche métamorphosée en sous-marin. Durant 1 semaine, la péniche se déplaçait sur la Seine vers les quartiers les plus tendances de la nuit parisienne, proposant aux passants de découvrir le concept et de déguster une bière dans un bar vraiment pas comme les autres.
Durant le mois de janvier 2018, Heineken et l’agence de shopper marketing Globe proposaient aux Français de prendre une bonne « Zérolution » : se faire plaisir sans contraintes, avec la nouvelle bière sans alcool. À Paris, mais également Lyon et Marseille, des groupes « commando » intervenaient tout au long de la journée pour proposer des dégustations inopinées au bureau, dans la rue ou dans les transports. Résultat : plus de 250 000 bières distribuées. Une belle manière de faire goûter ce nouveau produit !
C’est le tout dernier coup de com’ de la marque. Depuis le 28 avril et jusqu’au 7 mai 2022, Heineken ouvre son pop up store L’Extrafresh Market, dans le 3e arrondissement de la capitale française. Pensée et conçue pour le lancement de sa nouvelle création : la Heineken Silver, la supérette au décor pop, décalé et coloré, renferme de nombreuses surprises comme des collabs inédites ainsi qu’un bar caché, pour un moment de fraicheur garanti !
Milan : Un flipper géant
En 2014, pour présenter l’arrivée du « Sub », un fût de bière à l’allure futuriste, la marque et l’agence Publicis lançaient une nouvelle opération dans les rues de Milan. Les passants découvraient The Sub LivingRoom, un jeu géant aux couleurs de la marque visant à démontrer que le design apporte ses fonctionnalités mais également du divertissement dans votre domicile.
Miami : Un stade devenu oeuvre d’art
En 1992, le Miami Marine Stadium était dévasté par l’ouragan Andrew, le laissant à l’abandon. 24 plus tard, en 2016, un projet de restauration était mis en route avec Heineken comme premier acteur majeur. La marque redonna vie à ce stade, avec l’aide d’un collectif de graffeurs, créant une vidéo en stop motion. Cette campagne aida à récolter 45 millions de dollars pour financer la restauration du stade. Chapeau !
Australie : Un affichage interactif inédit
En 2017, la marque de bière et l’agence JCDecaux mettaient les passants au défi grâce à un panneau publicitaire interactif, leur permettant de remporter des places pour le Grand Prix Rolex de Formule 1. Une jeune femme filmée en temps réel demandait aux volontaires d’effectuer de petits challenges, notamment sportifs, filmés et retransmis via les réseaux sociaux. Heineken, toujours plus futuriste !
Allemagne : Une publicité ambulante
Normalement habituée aux camions présentant le logo et les couleurs de la marque, Heineken avait cette fois eu la bonne idée d’utiliser la forme arrondie de ses camions citernes pour faire la promotion de ses canettes de 50cl. Avec tous les kilomètres parcourus par l’engin, ainsi que les nombreux automobilistes intrigués, c’est encore une belle idée signée Heineken !
Dans ses campagnes de street marketing ou de communication dites « classiques », tout comme dans la création de ses nouveaux produits, Heineken déborde d’imagination, de créativité et d’avant-gardisme. Ses concurrents devraient passer la vitesse supérieure, car Heineken n’a pas fini de nous surprendre et de faire parler d’elle !
Disney+ est l’un des plus gros paris de l’empire Walt Disney. Début 2020, alors que la population mondiale est appelée à rester chez elle à cause du Covid-19, Disney assiste à la fermeture de ses parcs d’attractions, ses croisières et parcs à thème. Cependant, le géant du divertissement a eu le bon réflexe de préparer depuis des années sa digitalisation massive notamment via la création d’un service de SVoD lancé fin 2019. Avec Disney+ , la firme marque son entrée sur le marché du streaming vidéo aux côtés de ses principaux concurrents à savoir Netflix, Prime Video et OCS. En Mars 2021, Disney annonce que sa plateforme de SVoD a dépassé les 100 millions d’abonnés dans le monde. Ce chiffre n’est pas aussi conséquent que celui affiché par Netflix, son plus gros concurrent et qui a atteint les 200 millions d’abonnés fin 2020, mais rappelons qu’il a fallu à Disney+ moins de 2 ans pour atteindre ce chiffre tandis que Netflix est dans le game depuis 13 ans.
Alors comment expliquer le succès instantané de Disney+ sur un marché presque saturé et dominé par des acteurs qui jouissent d’une grande notoriété?
Une stratégie marketing direct-to-consumer : diffuser le contenu directement chez le consommateur
Depuis sa création en 1923, la firme Walt Disney assiste au développement de l’industrie du divertissement avec l’apparition du cinéma, de la télé et désormais du SVoD. Toutefois, elle n’a pas construit de relation directe avec le consommateur car elle a toujours dû compter sur un tiers pour diffuser son contenu et suivre les retombés chiffrées. Malgré les investissements massifs au profit de la digitalisation de son contenu, le géant du divertissement passait à côté de quelque chose. Mais Disney a compris son erreur et sur cette lancée, son PDG Bob Iger a affirmé que “les entreprises qui forgent une forte relation avec leurs consommateurs sont celles qui survivront à la migration digitale.” La nouvelle stratégie de la firme est donc tournée autour d’un marketing direct-to-consumer avec comme but de diffuser le contenu directement chez le consommateur, dans son salon, sur sa tablette, son smartphone, sa smart TV et son ordinateur.
Grâce à Disney+, la firme n’a donc plus besoin de distributeur de contenu pour diffuser ses programmes.
Un contenu exclusif
Disney est la première entreprise du monde du divertissement à entrer sur le marché du streaming. La conquête de ce nouveau marché s’est faite à travers l’acquisition de plusieurs sociétés de production cinématographiques telles que Pixar Animation Studios en 2006, Marvel Entertainment en 2009, Lucasfilm en 2012 lui permettant de proposer aux utilisateurs de Disney+ un grand catalogue de contenus. Notons sa dernière et sa plus chère acquisition d’un montant de 71,3 milliards de dollars de 21st Century Fox en 2019 qui a été remarquable puisqu’elle a permis à Disney+ d’ajouter toutes les saisons des Simpsons à son catalogue. Afin de poursuivre ses efforts en faveur de la digitalisation, le géant du divertissement a placé la plupart de ses investissements dans Disney+ en dépensant plus de 3 milliards de dollars en technologie et en contenu tels que les fonctionnalités de l’application, les développeurs d’applications, la conception de l’application. Autrement dit, moins de budget pour les parcs à thème, les croisières, les sorties en salle et les chaînes télévisées. Avec l’acquisition de nombreuses franchises, Disney+ élabore une stratégie qui tourne autour l’exploitation de ses propres contenus et dont elle détient de ce fait les droits et qui diffère de celle de son principal concurrent, à savoir Netflix, qui place ses créations originales au centre de sa stratégie de contenu.
Une fanbase solide
Ce qu’on peut sans doute envier à Disney est sa fanbase qu’elle conquiert depuis 97 ans. Cet atout lui a incontestablement facilité son entrée dans le marché du streaming avec comme deux principales cibles les adultes fans et adeptes de contenus Pixar, Marvel et Disney ainsi que les familles avec enfants. Ces dernières présentent une cible particulièrement avantageuse pour la simple raison que le contenu de la plateforme sera visionné plusieurs fois et qu’il y a donc moins de risque que l’utilisateur se désabonne une fois le contenu qui l’intéressait visionné comme le ferait un utilisateur plus mature sur Netflix ou Prime video. Il y a donc moins de risques de désabonnement.
Quant aux fans de contenu exclusivement présent sur Disney+ à savoir Pixar, Marvel, Star Wars ou Les Simpsons, ils sont non seulement heureux de retrouver ce genre de contenu mais sont également appâtés par de nouvelles créations telles que The Mandalorian ou de nouveaux Marvel. Ajoutons à cela le fait que Disney a commencé à proposer certaines de ses grosses sorties en exclusivité sur Disney+lui permettant ainsi de mettre à disposition de ses abonnés, en contrepartie d’un coût supplémentaire, ses réalisations à gros budget et éviter donc aux restrictions liées à la pandémie. Toutefois, cette solution n’est pas possible en France en raison de la chronologie des médias, ce qui incite Disney à ne pas prévoir de sortie au cinéma dans l’Hexagone et à proposer ses créations exclusivement et directement sur Disney+ comme ça a été le cas avec Mulan et Soul. Une raison de plus pour les fans de s’abonner.
Usage stratégique des owned medias
Disney+ doit son succès également à l’usage qui a été fait des médias détenus par l’entreprise Walt Disney.
Pour le lancement de l’application aux Etats-Unis, une campagne publicitaire a été diffusée sur les chaînes ABC, ESPN, Freeform et FX. Par exemple, l’émission Dancing With the Stars » a consacré un épisode aux histoires et aux personnages de Disney. Tom Bergeron, l’animateur de l’émission de téléréalité d’ABC, a annoncé au début de l’épisode que Disney+ arrivait le 12 novembre et que les gens pouvaient déjà se préinscrire. Sept millions de personnes ont regardé l’émission ce soir-là!
Autre coup de pub télévisé lors du passage de Bob Iger dans l’émission « On Air With Ryan Seacrest » et dans laquelle il a décrit Disney+ comme « la réponse aux rêves des consommateurs d’aujourd’hui. »
La promotion de Disney+ a également été faite dans les parcs à thèmes, les compagnies de croisières et les bus urbains et Disney Stores. Ainsi, un grand nombre de bus de Walt Disney World en Floride ont été habillés de publicités Disney+ et les passagers de Disney Cruise Line se sont vus proposer des projections en avant-première du spectacle Disney+ High School Musical : The Musical : The Series à bord.
Autre coup de pub : les employés des Disney Stores aux Etats-Unis ont porté, quelques jours après le lancement de l’application, un QR code au cou afin d’inciter les acheteurs à scanner le code avec leur smartphone et à se connecter directement à une page d’inscription à Disney+.
L’usage du marketing d’influence
Pour son lancement aux USA, la firme a lancé une campagne de recrutement d’influenceurs social media appelés ”Disney fanatics” pour regarder 30 films en 30 jours et partager leur expérience avec leur communauté. Les influenceurs ont alors créé du contenu pour leurs réseaux sociaux chaque jour pendant 30 jours, alimentant le feed social media de leur communauté avec du contenu Disney et suscitant donc leur curiosité. Cette stratégie a donné de l’impulsion au lancement de la plateforme et lui a permis de jouir d’une visibilité énorme notamment grâce aux 96.000 vues comptabilisées sur la vidéo promotionnelle de la campagne sur Youtube et des mentions dans la presse internationale et sur les réseaux sociaux.
Mais tous ces aspects ne vaudraient pas grand chose sans l’atout primaire de Disney à savoir sa créativité. Cette dernière est au cœur même de son business modèle et sans elle l’entreprise n’aurait pu prospérer. Son fondateur Walt Disney a eu le génie de décliner ses personnages sous diverses formes (magazines, TV, parc à thèmes) les rendant incontournables et faisant d’eux des figures clés de notre enfance.
Pour résumer, la réussite de Disney+ repose sur une notoriété construite pendant 97 ans et une stratégie Marketing qui a su maîtriser les leviers du moment pour non seulement débarquer sur un nouveau marché et le disrupter mais également s’y faire une place parmi les plus grands concurrents.
Je m’intéresse à la rédaction web, le community management et la gestion de projets multidimensionnels. Passionnée par les langues, je maîtrise l’anglais, l’allemand et l’arabe et les mets au profit de la création de contenu digital.
Je suis à l’écoute de propositions dans les domaines cités ci-dessus.